On ira tous tous tous...
Los Hidalgos [E] - Torremolinos [E] : 95,01km; Total : 3974,0km
Le matin, avant de partir, je quitte ces deux filles très sympathiques, Marjo au centre, Gina à droite.
Pour ce soir, aucun contact via couchsurfing ou warmshowers. Je ne sais d'ailleurs pas encore où je vais m'arrêter. Je prends la route, aujourd'hui, plus de vent! Je file à 20km/h en poussant à peine sur mes pédales là où hier j'avançais à 10km/h péniblement!
Des montagnes au loin.
Une vue de la côte que j'ai déjà parcourue, avec tout à gauche, le rocher de Gibraltar.
Les kilomètres défilent, toujours sur cette autoroute de bord de plage, monotone, moche. Je traverse des villes de la côte, toutes plus moches les unes que les autres. Incroyable que des gens viennent ici en vacances, il n'y a que du béton partout et ça a moins de charme que la côte belge. Je parviens néanmoins à me trouver un beau petit coin pour manger le midi.
La journée passe, le soir je m'arrête à Benalmadena. Aucun coin tranquille pour planter ma tente. Je commence donc à chercher quelqu'un qui serait prêt à me donner un coup de main pour une nuit. Je parle en anglais avec la plupart d'entre eux. Beaucoup sont des touristes. Après une bonne heure de recherche et des dizaines et dizaines de personnes abordées, je me résigne, je ne trouverai personne pour me donner un coup de main ici. Il est déjà 20h, je vais dans un McDonald pour avoir une connexion Wifi et chercher un couchsurfeur en dernière minute. J'attends un peu, aucune réponse. Il est 21h, je sors du McDonald. Je remonte sur mon vélo pour avancer, c'est la seule option que j'ai, rouler. Il se met à pleuvoir, je mets mes protections pour la pluie et continue. J'arrive à Torremolinos une dizaine de kilomètres plus loin. J'aperçois un camping, il est déjà 22h, je m'y arrête, demande le prix. 15€ par nuit... C'est juste du vol pour un mois de décembre. Si je continue la route je vais arriver sur Malaga, une ville encore plus grosse, encore moins de chance de trouver un endroit pour planter la tente. Je m'arrête donc dans le camping de Torremolinos pour la nuit.
et dire que l'on a cru au miracle espagnol et maintenant au bord de la catastrophe économique !à dépenser plus que l'on ne gagne,il faut payer l'addition et rançonner le voyageur "isolé" !une bonne leçon d'économie pour le jeune ingénieur !
RépondreSupprimerle bonheur de la découverte doit primer sur toutes autres considérations.
mais pourquoi tu ne fais pas du camping sauvage? sur la cote atlantique en juillet (et donc les touristes) c'est chaque nuit de cette manière :)
RépondreSupprimerJe fais quasi toujours du camping sauvage. Mais sur cette partie là de la côte espagnole (d'ailleurs presque partout) c'est impossible de trouver une place pour planter la tente. Le seul endroit c'est la plage, mais planter sa tente sur la plage devant un hôtel, pas évident..!
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