vendredi 1 octobre 2010

DAY 6 - Vendredi 1 Octobre 2010

Jouy-en-Josas [F] - Oinville-Saint-Liphard [F] : 81,34km; Total : 402,4km

Réveil chez Cyril vers 6h40 et départ vers 7h40 après un bon thé. Il doit aller travailler et puis moi ça me permettra de bien rouler la journée, journée qui s'annonce bien vu le ciel.


Je roule toute la journée sur des routes qui ressemblent à ça, très peu de plat. Le ciel quand à lui, à peine deux heures plus tard, est déjà nettement moins dégagé.


Je fais ensuite les courses dans une petite ville et m'arrête pour manger un bout sur un banc, il est 11h30. Une dame de la cinquantaine s'assied sur un banc juste à côté pour lire son journal et, voyant mon vélo, ne peut s'empêcher d'engager la conversation. On commence alors à parler de mon périple, de ses expériences à l'étranger, de la situation en Belgique, des espagnols qu'elle trouve si accueillants (mais ça j'en jugerai par moi-même d'ici 2 semaines)...

Je repars ensuite pour faire des kilomètres et encore des kilomètres. Et avec cette fois, et pour la première fois depuis le début de mon tour, du vent, un bon vent de face qui pousse sur les sacoches. J'avance péniblement à 10km/h.

Plus tard, le chemin le plus court pour aller vers Orléans est la nationale N20, je tente le coup alors que je n'avais alors emprunté que des départementales. Mais à peine sur cette route, je me rends compte que le danger est trop important, beaucoup trop de trafic et de poids-lourds, je m'empresse donc de la quitter. Je vais ensuite de villages en villages avant de tenter ma chance à Armonville-le-Sablon pour trouver un hébergement. Je ne rencontre personne en rue, je décide donc d'aller à la mairie mais la dame ne m'est d'aucune aide. Un peu démoralisé, et surtout très fatigué, je continue ma route pour arriver à Oinville-Saint-Liphard où je sonne à une porte. Une vieille dame sort, je lui explique ma situation. Elle aimerait trouver une solution pour moi mais chez elle ça ne l'arrange pas, elle me dit de tenter le coup à la mairie. Pas très convaincu que j'aurai plus de chance ici que dans le village d'à côté, j'essaie quand même. La dame est nettement plus accueillante et se démène pour moi. Elle trouve une solution en téléphonant au maire et en lui demandant si je peux dormir dans une petite pièce de la salle des fêtes, il est d'accord. Je commence donc à m'installer.


Pendant ce temps, une autre vieille dame, d'origine espagnole, m'invite à prendre le goûter chez elle. A peine revenu dans ma petite pièce qu'un des conseillers communaux m'invite à venir souper chez lui. Invitation que j'accepte bien évidemment. Il a trois filles, dont l’aînée a mon âge, même plus que mon âge puisqu'elle est née le même jour que moi, la même année (avis à Jonas : on va bientôt pouvoir ouvrir un club!). Une famille bien sympathique où l'ambiance est très bonne, je suis mieux là qu'à manger tout seul, y a pas photo!