jeudi 2 décembre 2010

DAY 68 - Jeudi 2 Décembre 2010

La montagne, ça faisait longtemps!

20km avant Villamartin [E] - 15km après Ubrique [E] : 77,97km; Total : 3736,7km

Je me "réveille" dans la ferme, je dois bien avouer que je n'ai pas bien dormi sachant ces petits rongeurs autour de moi. Mais enfin soit, c'était une expérience de plus à mettre au palmarès de mon aventure. Faut voir le bon côté des choses, ce matin je pars avec toutes mes affaires déjà sèches.

La grange où j'ai dormi.


Une photo sur la route.


Et un paysage qui a maintenant complètement changé, fini les longues lignes droites interminables, places à quelques belles collines.


Un peu plus tard j'arrive à Villamartin. Je m'y arrête pour faire la pause midi. Quelques jeunes viennent me parler, en espagnol, mais j'arrive plus ou moins à comprendre ce qu'ils me demandent et à leur répondre, je commence à avoir l'habitude de ce que les gens veulent savoir. Ils me disent que la route qui va vers Ubrique monte et que je vais suer. C'est vrai que les montagnes ne sont maintenant plus très loin, les montées c'est pour bientôt!

Et en effet, à peine 3km après Villamartin, une longue montée commence, et un paysage, encore une fois, qui change complètement. Les collines font place à des montagnes, superbe!


Je n'ai plus l'habitude de rouler dans la montagne, il faut que je me réhabitue au rythme, à mouliner beaucoup plus, et comme les jeunes me l'avaient dit : à suer! Surtout avec ce soleil...

Fin de journée, me voilà arrivé à Ubrique. Petite ville complètement regroupée dans une sorte de cuvette au pied de la montagne.


La route descend, entre dans la ville pour ensuite remonter. La côte est longue, mais la vue, à chaque coup de pédale, devient un peu plus impressionnante.


Je continue à rouler un peu, il faut maintenant que je trouve un endroit où poser ma tente. Le problème c'est que toute la région est un parc naturel et il est grillagé. J'aperçois plusieurs fois la voiture d'un garde du parc. Mauvaise idée donc de planter ma tente par ici. Je poursuis ma route et aperçois une petite maison un peu plus loin. Je demande à la dame si je peux planter ma tente devant chez elle entre la route et sa maison. Elle est tout à fait d'accord. Parfait, ici au moins je ne risque pas de me faire dégager par un quelconque gardien. Je monte ma tente et y range le vélo étant donné que je suis en bord de route. J'ai quelques heures de sommeil à récupérer à cause des petits rongeurs!

1 commentaire:

  1. si ça monte,ça va forcément descendre !en prenant la route de l'interieur par urique tu n'as pas choisi le plus facile !à coeur vaillant,rien d'impossible !bravo!chaque km parcouru n'est plus à faire (facile à dire devant l'écran !)"réanimarse hombre encima tu velocipedo"

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