DAY 54 - Jeudi 18 Novembre 2010

Cascais [P] - Troia [P] : 76,90km; Total : 2974,4km

A notre aise, nous partons en direction de Lisbonne.

Une photo de Cascais le matin.

La route que nous prenons longe la côte. Elle est très empruntée par les portugais qui se rendent à Lisbonne. On pourrait penser que c'est dangereux d'y rouler, mais non, toutes les voitures sont à l'arrêt, il y a des embouteillages! Julien et moi remontons les files de voitures durant une bonne heure. Slalomant sans arrêt entre les voitures. C'est un jeu d'équilibriste pour ne pas accrocher un rétroviseur avec les sacoches. Mais nous arrivons le long des quais de Lisbonne sans encombre.

J'aperçois la tour de Bélem, nous avions été à Lisbonne avec Samuel et nous ne l'avions même pas vue. Alors que c'est tout de même un des symboles de la ville. Cette tour construite entre 1515 et 1521 permettait de garder l'entrée du port.

Nous longeons ensuite les quais pour aller prendre le ferry. Le prix est de seulement 0,85€ et gratuit pour le vélo, bonne nouvelle.

En attendant le ferry, une petite photo du Tage et le pont le traversant.

Julien rêveur. C'est vrai qu'on se sent bien sur les ferrys, c'est reposant. Même si celui-là tanguait pas mal.

Et Lisbonne, que nous venons de quitter.

Nous avons pas mal de route a faire aujourd'hui. Nous roulons à un bon rythme pour arriver à Setubal vers 16h, une heure avant le coucher du soleil. C'est ici que Julein et moi nous nous quittons. Cette fois nous risquons de ne plus nous recroiser... et comme Julien part pour un tour du monde, je ne le reverrai peut être plus avant longtemps. Drôle de sensation qui m'envahit.

Julien compte rejoindre Sevilla au plus vite pour ensuite se promener sur la côte Espagnole avant d'aller au Maroc où il retrouvera son frère à Marrakech pour les fêtes. Pour ma part, je compte continuer à longer toute la côte Portugaise pour arriver en Algarve, suivre la côte à nouveau jusque l'Espagne et ensuite aller à Sevilla. Un programme bien différent donc, qui nous oblige à nous séparer ici.

Je prends donc un nouveau ferry aujourd'hui pour quitter Setubal et rejoindre Troia. Le ferry ici coûte un peu plus cher, 2€, ça reste très bas. Le vélo est à nouveau gratuit. L'attente du ferry est nettement plus longue cette fois. J'en profite pour écouter un peu de musique. Je me réjouis à l'idée d'être à nouveau sur un ferry d'ici quelques minutes. Sans compter que de l'autre côté, un endroit totalement sauvage m'attend, ce qui m'arrange bien puisque le soleil va bientôt se coucher et je dois trouver un endroit pour camper.

Quelques photos prises sur le ferry. Les photos paraissent avoir été prises en noir et blanc, mais en fait pas du tout, c'est juste la lumière du moment qui donnait cette impression.

Vues de l'autre côté.

Arrivé de l'autre côté, je roule quelques kilomètres avant d'établir mon campement à 100 mètres de la route, au milieu de nulle part dans les dunes. Pas d'habitations à des kilomètres à la ronde et on ne me voit pas de la route. C'est agréable de se sentir si isolé pour camper car je sais que personne ne peut me trouver là où je suis. J'ai juste dû me dépêcher pour monter la tente pour ne pas me faire vider de mon sang par les moustiques! J'ai eu des nouvelles d'Adrien et Sophie, je pense et espère les rattraper demain sur la route.