DAY 51 - Lundi 15 Novembre 2010

Alcobaça [P] - Bombarral [P] : 64,72km; Total : 2734,2km

Julien et moi quittons Samuel aujourd'hui. Cette fois nous ne le reverrons plus avant un bout de temps, mais nous savons que nous le reverrons, c'est certain. C'était très généreux de sa part de nous avoir hébergés durant une semaine entière et j'ai eu de la chance d'avoir pu rester là pendant que j'étais malade.

Nous prenons la route pour Nazaré pour rejoindre la côte, sans doute la même route que celle qu'Adrien et Sophie avaient prise quelques jours plus tôt. Nous les rattraperons sûrement car ils roulent moins vite que nous. Adrien et Sophie ont un téléphone tout comme moi, nous nous tenons donc au courant de notre avancée pour nous revoir sur la route.

Il fait pluvieux et Julien et moi sommes fatigués. La semaine chez Samuel n'était pas de tout repos, nous allions la plupart du temps dormir tard. Nous roulons donc à notre aise.

A la sortie de Nazaré, une belle montée nous attend, nous l'avions déjà prise en voiture avec Samuel. A vélo, c'est différent, d'ailleurs une fois arrivés en haut, la vue nous paraît nettement plus belle qu'en voiture, simplement parce que nous avons sué pour en arriver là. Voilà toute la différence! Le ciel s'est dégagé le long de la côte, ce qui nous permet de rouler maintenant au sec.

Dans l'après-midi, nous passons par un petit village appelé Obidos. Une muraille très bien conservée entoure le centre du village, on se croirait au Moyen-Age.

Samuel nous avait dit que Bombarral était une ville dans laquelle il y avait des statues bouddhistes à voir. Bombarral était un détour pour nous qui voulions aller à Peniche et nous n'y avons vu aucune statue... C'est vrai que nous n'avons pas beaucoup cherché, mais la fatigue étant là, nous avons préféré aller établir notre campement. Un petit emplacement en contrebas de la route fera l'affaire pour cette nuit.

Cette nuit je dormirai à nouveau dans mon ancienne tente, celle avec laquelle j'étais parti de Belgique et que j'avais laissée à Bordeaux chez Philippe et Nathalie. Ces derniers me l'ont envoyée par la poste chez Samuel après que je me sois rendu compte que la tente Ferrino était beaucoup trop petite... Merci! Julien me dit de faire comme lui, de mettre le vélo dans la tente. Pourquoi? Et bien parce que de cette manière on est sûr de ne pas se le faire voler pendant la nuit et puis si quelqu'un voit la tente, il ne sait pas que je suis seul et peut penser qu'il y a plusieurs personnes dans la tente. Je ne pensais pas que le vélo rentrerait, et pourtant il est rentré!